Au sein d’une entreprise, le chef d’équipe doit à la fois être organisé, avoir de solides connaissances en management, et être capable de communiquer de façon claire et transparente. Mais ces compétences managériales ne sont pas les seules sur lesquelles travailler pour progresser au sein d’une entreprise ! Pour vous guider, nous avons créé cet article complet sur le sujet. C’est parti !

 

Qu’est-ce qu’une compétence managériale ?

Il y a quelques années, les compétences techniques étaient les plus mises en avant au sein d’une entreprise et dans les processus de recrutement. Aujourd’hui, les compétences interpersonnelles sont indispensables à tout manager. 

Mais alors, qu’est-ce qu’une compétence managériale dans tout ça ? Une compétence managériale est une compétence nécessaire à n’importe quel manager pour gérer et encadrer son équipe. Elle désigne la capacité à fédérer, communiquer ses idées, prendre des décisions, et porter son équipe vers un objectif commun

Elles sont essentielles pour mener à bien les projets de l’entreprise et donner envie à son équipe de travailler pour les enjeux de votre organisation. Pour faire simple : sans compétences managériales, vos salariés n’auront pas envie de vous suivre. Et bonne nouvelle : ces compétences peuvent être acquises grâce à la formation professionnelle !

 

Hard skills vs. soft skills : quelles compétences pour être un bon manager ?

Les deux ! Pour être un manager performant, il est indispensable de maîtriser les sujets dont vous parlez. Pour cela, les hard skills sont très importantes. En revanche, pour faire passer votre message ou développer la cohésion dans votre équipes, il faudra faire appel à vos soft skills. 

Hard skills, ou compétences techniques

Les hard skills sont des compétences purement techniques. On les qualifie souvent de “savoir-faire”. Quand on parle de hard skills, on pense à la maîtrise d’un logiciel, à un langage web, ou à des notions marketing. Loin d’être négligées par les entreprises, elles sont au contraire mises au premier plan dans tous les processus de recrutement ou dans la plupart des plans de formation. Et pour cause ! Elles sont faciles à évaluer et plus “concrètes”. Pour les chefs d’équipes, ces compétences managériales constituent un véritable avantage managérial : ils comprennent les sujets évoqués par les salariés, et ils sont en mesure d’évaluer les livrables.

Mais les hard skills ne suffisent pas : elles doivent être complétées par d’autres compétences interpersonnelles (“soft skills”) indispensables. 

 

Soft skills, ou compétences interpersonnelles

En parallèle des compétences techniques requises pour n’importe quel métier, nous avons les fameuses “soft skills”. Elles désignent les compétences comportementales, au carrefour des traits de personnalité et des aptitudes cognitives d’une personne. Il peut s’agit de la capacité à s’organiser, de l’adaptabilité, de l’autonomie… Mais quelles sont celles que le manager devra privilégier pour être un chef d’équipe hors pair ? 

 

Les 4 compétences clés d’un manager d’équipe

Leadership

Un bon manager n’est pas seulement celui qui donne des tâches et qui dirige ses équipes. Il doit aussi posséder des compétences en leadership, indissociables à son métier. Et cela se traduit par de nombreux éléments non négligeables : 

  • savoir déléguer
  • gérer les conflits 
  • s’assurer que son équipe a tout ce dont elle a besoin
  • maintenir la bonne motivation de ses salariés. 

Bonne nouvelle ! Le leadership s’apprend (en réalité, il est rarement inné). Pour améliorer votre leadership, restez à l’écoute des feedbacks de vos collaborateurs et formez-vous au management tout au long de votre carrière. 

Gestion de l'équipe

Gérer une équipe n’est pas toujours simple : toutes les personnalités sont différentes ! Et puis vous aussi, vous êtes humain. Il faut donc savoir prendre un certain recul sur les situations pour les traiter avec rationalité. Écoutez vos équipes, apprenez à comprendre leurs besoins, résolvez les conflits entre deux salariés. 

Pour faciliter la gestion d’une équipe, de nombreuses routines existent : des daily meeting, des points hebdomadaires avec chaque membre de façon individuelle ou des activités pour renforcer la cohésion d’équipe. Au quotidien, vous pouvez également : 

  • être le plus transparent possible : pour cela, n’hésitez pas à communiquer toutes les avancées, à gérer vos projets sur des outils ouverts à tous ou à parler des résultats des actions menées. 
  • miser sur le travail d’équipe : travailler avec ses pairs, c’est créer un sentiment d’appartenance et une synergie, indispensable à la bonne gestion de l’équipe. 
  • donner et recevoir des conseils : être manager ne signifie pas seulement donner des directives, mais c’est aussi apprendre à recevoir les retours de vos salariés pour vous améliorer en permanence. 
  • donner l’exemple : exiger certaines choses de vos équipes sans les appliquer vous-même, c’est être certain de ne pas les fédérer et de foncer dans le mur. Appliquez vos directives, et la confiance de vos salariés se renforcera automatiquement. 
  • trouver un équilibre pour vos salariés : personne n’a envie qu’un membre de son équipe soit surmené et quitte le navire. Alors, prévenez cela en restant à l’écoute et en adaptant la charge de travail à chaque collaborateur. 
  • donner une vision globale et prendre du recul : rien de tel pour motiver vos équipes que de leur donner un cap à garder, et une vision complète du projet. Personne n’aime naviguer à vue, et cette objectif plus global permet de rester motivé 

En quoi la gestion d’équipe est-elle importante ? Une bonne gestion d’équipe va, certes, vous aider à atteindre vos objectifs business, mais permettra aussi à vos salariés de se sentir mieux au sein de l’entreprise. Cela implique une meilleure motivation et une productivité accrue

Adaptabilité

L’adaptabilité est également une compétence managériale clé pour tout bon leader. Le manager doit en effet s’adapter rapidement à son environnement de travail et aux membres de son équipe. En tant que manager, vos journées ne se ressemblent jamais : des bonnes comme des mauvaises situations peuvent survenir, et à vous de les traiter de la meilleure manière possible. Pour cela, il existe 3 types d’adaptabilité : 

  • l'adaptabilité cognitive, ou être capable de réfléchir à plusieurs schémas potentiels et d’en prévoir les issues.

  • l’adaptabilité émotionnelle, ou être en mesure de s’adapter à chaque type de personne et de sensibilité, et de se mettre à la place des individus. 
  • l’adaptabilité de personnalité, ou pouvoir changer sa perception et ses réactions selon un événement précis. Ce type d’adaptabilité est le plus rare et le plus difficile à appliquer !

Avoir 1, 2 ou même 3 sortes d’adaptabilité fera de vous un chef d’équipe plus enclin à gérer les situations complexes. Cela vous donnera aussi la capacité de réagir comme il le faut à n’importe quelle problématique rencontrée.

Communication interpersonnelle

La communication interpersonnelle désigne le fait d’interagir correctement avec ses pairs. Pour un leader, il s’agit d’une compétence managériale indispensable pour vous aider à communiquer avec les membres de votre équipe ! La communication interpersonnelle d’un chef d’équipe se traduit de trois façons : 

  • le verbal : le message transmis et les mots choisis.

  • le paraverbal : le ton employé, l’intonation de la voix, le volume ou le débit de parole sont autant d’éléments de votre communication interpersonnelle. 

  • le non-verbal : tout ce qui n’est pas lié à votre “voix” en tant que tel (gestuelle, posture, pauses, rictus…). 

Autant d’éléments à avoir en tête lorsque vous animez des réunions, des teambuildings ou des points d’avancement. Et plus surprenant : il est aussi très important de veiller à sa communication interpersonnelle dans vos réponses d’emails ou Slack ! Même si le non-verbal ne s’applique pas dans ce cas précis, le paraverbal peut tout à fait entrer en compte. Majuscule, ponctuation ou émojis sont autant de moyens de transmettre du “paraverbal” !

 

3 compétences managériales émotionnelles et relationnelles

Être un chef d'équipe accompli ne se limite pas exclusivement à ces quatre compétences essentielles. Notre objectif ici est de présenter un aperçu complet des compétences nécessaires pour exceller en tant que manager. Voici donc des compétences émotionnelles et relationnelles clés à développer en tant que leader d’équipe. 

Importance de l'intelligence émotionnelle

Pendant très longtemps, business et émotion ne faisaient pas bon ménage. Il était demandé aux managers de laisser leurs sentiments dans leur vie personnelle et de n’agir qu’à travers un prisme 100% professionnel. Mais aujourd’hui, c’est terminé. Un bon chef d’équipe se doit d’être bienveillant, de comprendre ses pairs et de laisser le “réactionnel” de côté. Amélie Motte, Chief Happiness Officer chez Spinoza le confirme au Harvard Business Review : “Il faut arrêter de voir les émotions comme forcément négatives. Travailler sur le positif, plutôt que de tenter de résoudre ce qui ne va pas, est un levier puissant de motivation.”.

Résilience et gestion du stress

La résilience désigne la facilité à surpasser un “choc traumatique”. Dans le cadre d’une entreprise, cela signifie continuer d’être performant, malgré un conflit, un échec ou un changement conséquent. Cette compétence va d’ailleurs de pair avec la gestion du stress. Et pour un chef d’équipe, ces deux qualités sont indispensables ! Les journées ne se ressemblent pas, et vous pouvez être confronté à de nombreux changements ou échecs. Votre résilience sera votre meilleure arme pour garder la tête hors de l’eau dans les moments de remise en question. 

Feedback constructif

Nous avons déjà évoqué l’importance de la communication interpersonnelle (avec le verbal, le paraverbal et le non-verbal). Donner des feedbacks constructifs à ses salariés fait partie de votre capacité à communiquer correctement et sont indispensables au bon fonctionnement de votre équipe ! Pour cela, faites des retours détaillés, expliquez la raison de ce retour et donnez des axes d’amélioration concrets. 

 

Comment développer vos compétences managériales ?

Vous connaissez à présent toutes les qualités principales d’un bon manager d’équipe. Peut-être, possédez-vous toutes ces compétences, et dans ce cas : félicitations ! Sinon, ce n’est pas une fatalité. Ces compétences se travaillent, et certaines formations permettent même de les développer plus rapidement. 

Management et leadership : quelles différences ?

On confond souvent le management et le leadership. Bien entendu, ces deux compétences vont de pair, mais ne servent pas le même objectif. Un manager essaiera d’atteindre des objectifs et des résultats précis. Le leader, quant à lui, transmettra une vision et des perspectives pour l’entreprise et ses salariés. Généralement, les équipes suivent bien volontiers le leader en qui elles ont confiance. 

Pour faire simple : il existe beaucoup de managers, mais peu de leaders. C’est pourquoi il est indispensable de déterminer votre type de leadership et de travailler dessus grâce à une (ou plusieurs) formation ! 

Identifiez votre “style” de leadership

Avant de chercher à développer les qualités inhérentes à un bon leader, essayez de déterminer votre “style” de leadership. Selon Kurt Lewin, psychologue américain expert des relations interpersonnelles, il existe 3 styles de leadership :

  • le leadership autoritaire

Le chef d’équipe donne des ordres et des directives à ses employés, et “punit” les comportements qu’il considère comme mauvais. Ici, seul le manager fait figure d’autorité, et les équipes n’ont pas le droit de remettre en question les décisions qu’il prend. 

  • le leadership démocratique 

Ce type de management, contrairement au leadership autoritaire, donne la parole aux salariés et les encourage à proposer de nouvelles idées. Ici, le chef d’équipe est plus “un animateur” qu’un manager dont on ne discute pas les directives. 

  • le leadership permissif (ou du “laisser-faire”)

Enfin, le leadership permissif va totalement à l’encontre du leadership autoritaire, car il laisse les membres de l’équipe faire ce qu’ils veulent. Les salariés font alors leurs propres tests et erreurs, et le managers a pour rôle de surveiller “de loin” sans intervenir dans leurs actions. 

Kurt Lewin estime que le leadership démocratique serait le plus “efficace” et donnerait de meilleurs résultats. Un bon leader mettrait donc l’accent sur les compétences et les connaissances de chaque salarié. Il resterait à l’écoute de toutes les idées et inciterait au travail d’équipe. 

Se former au leadership

Heureusement : le leadership, ça s’apprend ! Il existe de nombreuses formations pour développer son leadership tout au long de votre carrière. En présentiel ou à distance, de nombreux organismes de formation proposent des modules à suivre pour développer vos compétences managériales. 

Et avec la demande croissante face à ce type de formation, beaucoup d’entreprises proposent de nouveaux formats pour faciliter l’apprentissage, tout en ayant un emploi à temps plein. On parle par exemple de microlearning, pour apprendre sur des modules très courts, ou de mobile learning, pour apprendre sur votre téléphone, n’importe où et n’importe quand. 

Bref, les solutions sont nombreuses, mais le principal est surtout de trouver la formation qui VOUS corresponde !

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